Parc Pan de Azucar

Publié le par Estelle et Vincent

 

Avec Sylvie et Jojo, c'est toujours les vacances... Alors on est repartit en auto pour le nord-ouest de la Serena, près de Chañaral, au Parc National Pan de Azucar pour contempler l'union entre le désert et la mer...

 Comme vous pouvez le voir, c'est ARIDE (c'est pas qu'on veut inculquer certaines notions aux lecteurs mais on n'y peut rien, c'est le nord du Chili... On découvrira par la suite qu'il y a AUSSI un peu de vert dans le sud....).

 

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 Cette fois-ci, on y décèle un peu de vie macroscopique (certainement dû à l'afflux touristique mais bon, on a quand même vu des animaux). Les guanacos (ou "Guacamoles" en Peillocs) ne voudront malheurement toujours pas nous montrer le bout de leur nez...

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Quelques couleurs discrètes ornent les grandes étendues du parc:  

 

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Mais cette année, il n'aura pas assez plu pour que le désert soit jonché de fleurs. On vous renvoie donc à l'album photo "Desert fleuri" du blog.

 

    Nous passerons par un point de vue où nous joueront à cache-cache avec les renards:

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Le parc possède des collines qui forment une chaîne le long de la côte. La hauteur maximale est atteinte par la Colline Noire (950m). On s'y rend donc pour jouir d'une vue imprenable sur tout le parc. Mais une couche de brouillard, localement appelée camanchaca, nous empêche de voir à plus de 15m. On est tout seul, on ne voit rien, on entends des bruits bizarres, on sait qu'il y a des bêtes méchantes ici mais on n'a quand même pas peur: Jojo et Sylvie sont là, on ne sera pas les premières proies car on les a envoyé en éclaireurs. 

La camanchaca est une brouillard épais conséquence de la couche d'air stable provoquée par la présence du courant de Humboldt (l'air froid est coincée sous l'air chaud, il est donc dit stable). L'humidité qui s'évapore est donc bloquée à basse altitude et forme une couche de nuages de  basse (heu, très basse) altitude, qui vient nous gâcher la vue de la plage bien souvent à La Serena. Néanmoins, il ne s'agit pas de nuage donnant lieu à des précipitations. Pour en tirer un peu d'humidité, un ingénieux système d'attrape-brume a été inventé. Un exemplaire est installé sur la Colline Noire.

 

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... mais parmi ces grandes étendues on a vite fait de se perdre... d'ailleurs, Sylvie ? où tu vas?

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 Ce parc (pschhhh) se trouve donc aux limites de la vie (pschhh), ici, seule la Camanchaca (pschhhh) et quelques rares précipitations (pschhh) permettent aux plantes de survivre (pschhhhhhh) et par suite toute une chaîne alimentaire (pschhh). Le site se prèterait bien à quelques commentaires de Nicolas culot...  mais au delà de toute plaisanterie... ce lieu est impressionnant car la nature nous montre ici encore son impressionnante capacité à s'installer partout, et a surgir  dès qu'un peu d'eau précipite sur le sol. C'est alors le désert fleuri qui reprend ses droits. 

 

Mais que la nature est fragile en ce lieu !

 

Publié dans Au pays du pisco

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M
Oh, même pas un petit post pour annoncer ta traversée de la grande gouille !!!<br /> Bises.
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E
patience, patience... on n'en n'est pas encore à la moitié !!!
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M
Mais c'est sans fin ton récit avec Sylvie et Jo :-)
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